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Etudes d'odontologie

Objectifs

L'odontologie concerne le milieu de la dent. Que vous soyez dentistes, parodontiste, dentise-chirurgien ou encore chercheur en laboratoire, vous devrez passer par un des rares centres de formations reconnus par l'Etat. Profitez-en: la France est l'un des meilleurs pays spécialisé dans le soin dentaire. La formation exige avant tout de la patience et de la motivation pour faire des études qui dureront minimum 6 ans et une bonne capacité d'écoute pour la suite.

Accès à la filière

La première année (PCEM1) est accessible aux titulaires du bac général. La plus grosse majorité des élèves est en possession d'un bac S.

Déroulement de la formation

Il vous faudra six ans pour recevoir le titre de docteur en chirurgie dentaire. La formation peut durer plus longtemps si vous décidez de vous spécialiser davantage.

La formation se divise en trois cycles. Le premier cycle comprend les deux premières années. La première, la PCEM1 (Première année des Etudes Médicales), est strictement réservée à la préparation du concours avec un numerus clausus très sélectif. C'est une année commune aux futurs étudiants en médecine. Les enseignements de cette année sont très théoriques (sciences naturelles). Au début de la deuxième année (PCEO2), les étudiants approfondissent les connaissances générales (sciences naturelles et médecinales) et commencent à acquérir des connaissances dentaires de base (embryologie de la face, anatomie des dents, biomatériaux etc.).

Les cours optionnels (selon les universités) et les travaux pratiques ont aussi une place importante. Il faut aussi faire un stage de quatre semaines minimum dans un centre hospitalier. Enfin, PCEO2 est aussi celle des premiers investissements: il faudra compter entre 1500 et 3000€ pour l'achat de votre matériel dentaire.

Le second cycle dure trois ans et commence avec la troisième année: le DCEO1 permet d'approfondir les connaissances acquises en seconde année, avec un stage clinique de trois semaines en surcroît. En quatrième année (DCEO2), les stages débutent en milieu hospitalier et les étudiants peuvent pratiquer sur des vrais patients tout en étant encadrés par leurs professeurs. En cinquième année (DCEO3), les élèves débutent un stage d'initiation professionnelle, la plupart du temps dans un cabinet. Pour terminer ces trois années, les élèves doivent avoir validé tous leurs enseignements et le certificat de synthèse clinique et théorique.

Ce n'est que durant le troisième cycle que les voies se séparent. Les étudiants ont le choix entre le cycle court (un an) et le cycle long (trois ans).

  • Le cycle court prépare à l'exercice autonome de la profession (dans un cabinet). Les enseignements sont généraux et ont aussi trait au secteur paramédical (psychologie, gestion d'un cabinet, droit de la sécurit sociale etc.). Pour le valider, il faut également réaliser un stage en CHU et soutenir une thèse de doctorat. Les élèves reçoivent le DE de docteur en chirurgie dentaire.
  • Le cycle long, qui correspond à l'internat, dure trois ans. Le concours d'entrée est très difficile. Les élèves travaillent en hôpital ou en CHU et doivent effectuer 6 stages cliniques. A la différence de la médecine, il n'y a pas de spécialisation mais surtout un approfondissement. Après avoir rédigé leur thèse de doctorat, ils obtiennent un DE de docteur en chirurgie dentaire, avec en prime le titre d'ancien interne en odontologie et une Attestation d'Etudes Approfondies (A.E.A.).

Les étudiants docteur en chirurgie dentaire peuvent se spécialiser avec le CES (certificat d’études spécialisées) en un an, le CECSMO (certificat d’études cliniques spéciales, mention orthodontie) en quatre ans et le DESCB (diplôme d’études supérieures de chirurgie buccale) en quatre ans. Plus rare, ils peuvent aussi aller dans des cursus pour des étudiants qui n'ont pas obligatoirement suivi d'études d'odontologie, masters en droit de la santé par exemple.

Lieu de la formation

A l'Université (34 UFR proposent la formation) et en CHU.

Que faire après?

Les diplômés peuvent s'établir à leur compte. Ils peuvent aussi travailler dans les hôpitaux et cliniques, au sein de la Sécurité sociale, à l’université (recherche/enseignement), dans l’armée et dans des laboratoires de matériel dentaire.

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